Inspirations

Petit point hypnotique !

Dans la revue Cerveau & Psycho N° 58, il est dit :

« [ … ] l’hypnose est un état particulier de la conscience.

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Rappelons d’abord comment se déroule un processus hypnotique. La transe hypnotique peut être spontanée ou induite par le thérapeute. L’hypnose se déroule en trois phases : l’induction, qui permet de déclencher le processus hypnotique, la phase thérapeutique, pendant laquelle le soignant énonce des suggestions de changement et de guérison au patient et, enfin, la sortie de transe. Pour déclencher un épisode hypnotique, le thérapeute propose au sujet de se remémorer un souvenir agréable. Il l’accompagne dans cette remémoration, lui parle calmement, en insistant sur le fait que le souvenir et les perceptions associées sont agréables. Le sujet éprouve une sensation de bien-être qui s’installe progressivement. Il est calme, les muscles de son visage se détendent, il a les yeux clos ou mi-clos. On observe des cillements des paupières, des contractions musculaires involontaires, ou clonies (parfois même des pseudoconvulsions), et des tapotements de l’index. La respiration et la déglutition se modifient, se faisant plus calmes ou plus rapides selon le souvenir et l’émotion associée. Ces deux activités continuent à être spontanées, mais l’automatisme qui le régule change. La sensation de fatigue musculaire disparaît, et le sujet peut maintenir un membre soulevé sans effort ; ce phénomène est nommé catalepsie. Les perceptions sensorielles paraissent plus claires et plus précises pendant l’hypnose. Le thérapeute suggère alors au sujet que son trouble (douleur ou stress, par exemple) s’atténue, puis disparaît. Enfin, au bout de quelques minutes, il le ramène à la réalité. Le processus hypnotique est transitoire, réversible et agréable.

Une sensibilité variable

L’hypnose a une longue histoire marquée par quelques figures. Citons, parmi les plus récentes, l’Américain Clark Hull (1884-1952), le Franco-américain André Weitzenhoffer (1921-2005) et l’Américain Ernest Hilgard (1904-2001), qui ont montré que l’hypnose s’accompagne d’une modification du champ attentionnel et des perceptions sensorielles, ainsi que d’une distorsion de la perception du temps. Ils ont mis en évidence que le seuil de perception de la douleur est augmenté (le seuil étant augmenté, la douleur doit être plus vive pour être ressentie). Cette résistance accrue à la douleur est l’hypnoanalgésie. La majorité des études de l’hypnose en neuro- sciences a été réalisée sur des sujets sains, faciles à hypnotiser. Ces sujets sont sélectionnés après avoir passé de petits tests qui permettent de déterminer de façon standardisée leur sensibilité aux suggestions hypnotiques, d’après une échelle dite de suggestibilité. Dans la population générale, 10 pour cent des personnes sont peu sensibles à l’hypnose, 80 pour cent sont faciles à hypnotiser et 10 pour cent très faciles à hypnotiser. »

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