Quelles sont les 12 croyances irrationnelles selon Albert Ellis ?
Les croyances irrationnelles généralement répandues dans l’humanité, source de névroses, d’échec et de fantasmes selon Albert Ellis, fondateur de la thérapie émotionnelle rationnelle (RABT)
– L’idée qu’il est absolument nécessaire pour les adultes d’être aimés par d’autres personnes importantes pour eux, pour presque tout ce qu’ils font – au lieu de se concentrer sur leur estime d’eux-mêmes, à gagner l’approbation pour des raisons pratiques, et à aimer les autres plutôt que d’être aimés par les autres.
– L’idée que certains actes sont terribles ou méchants, et que les personnes qui effectuent de tels actes doivent être sévèrement condamnées – à la place de l’idée que certains actes sont autodestructeurs ou antisociaux, et que les personnes qui effectuent de tels actes se comportent bêtement, par ignorance, ou par névrose, et devraient être aidées à changer. Les comportements pauvres des gens ne les transforment pas en gens pourris.
– L’idée que c’est horrible quand les choses ne sont pas comme nous les aimerions – à la place de l’idée que tant pis, nous ferions mieux de changer ou contrôler les mauvaises conditions afin qu’elles deviennent plus satisfaisantes, et si ce n’est pas possible, il est préférable de les accepter gracieusement et faire avec leur existence.
– L’idée que la misère humaine est toujours une cause venant de l’extérieur des humains. Elle nous est imposée par les personnes et les événements extérieurs – à la place de l’idée que la névrose est en grande partie causée par la vue que nous adoptons sur les conditions malheureuses.
– L’idée que si quelque chose est ou peut être dangereuse ou effrayante, nous devrions être bouleversés et sans cesse obsédés par elle – à la place de l’idée que l’on pourrait mieux l’affronter et la rendre sans danger et, lorsque ce n’est pas possible, accepter l’inévitable.
– L’idée qu’il est plus facile d’éviter d’affronter les difficultés de la vie et l’auto-responsabilité – à la place de l’idée que le soi-disant moyen facile est généralement beaucoup plus difficile à la long.
– L’idée que nous avons absolument besoin de quelque chose (ou quelqu’un) de plus fort ou de plus grand que nous-mêmes sur lequel reposer – au lieu de l’idée qu’il est préférable de prendre le risque de penser et d’agir en autonomie.
– L’idée que nous devrions être extrêmement compétents, intelligents, et nous réaliser à tous les égards possibles – à la place de l’idée que nous ferions mieux de nous accepter comme une créature très imparfaite, qui a en général des limitations et des faiblesses spécifiques.
– L’idée que, parce que quelque chose a fortement affecté notre vie UNE fois, elle devrait l’affecter indéfiniment – à la place de l’idée que nous pouvons apprendre de nos expériences passées, et ne pas en être trop affectés ou lésés.
– L’idée que nous devons avoir un contrôle parfait et très précis sur les choses – à la place de l’idée que le monde est plein de probabilité et de chance et que nous pouvons encore profiter de la vie malgré tout.
– L’idée que le bonheur humain peut être atteint par l’inertie et l’inaction – au lieu de l’idée que nous avons tendance à être plus heureux quand nous sommes extrêmement absorbés dans des activités créatives, ou lorsque nous nous consacrons à des personnes ou des projets en dehors de nous-mêmes.
– L’idée que nous n’avons pratiquement aucun contrôle sur nos émotions et que nous ne pouvons pas nous empêcher de nous sentir troublés par les choses – à la place de l’idée que nous avons un réel contrôle sur nos émotions destructrices si nous choisissons de transformer les fantasmes que nous avons souvent employés pour les créer.
Si le cœur vous en dit, choisissez une ou plusieurs croyances qui vous « parlent » pour les remettre en cause au quotidien et vous permettre de grandir dans votre évolution d’être… Je peux vous accompagner !
Belle journée à toutes et tous